domingo, junio 11, 2017

Otra mirada sobre Jean Louis André Théodore Géricault


Géricault
La balsa de la Medusa (1818-19)
Musée du Louvre

Tanto si queremos como si no, siempre que observamos la obra de Théodore Géricault nos queda una sensación extraña. La sensación de que la última palabra sobre este pintor del Romanticismo francés está para decir, aunque tal vez no haya nada que decir, sólo observar. Aunque mejor es leer qué nos explica el propio pintor en sus cartas.

Géricault
Estudio de torso masculino (1811-12)
Colección Privada
 
Atribuido a Géricault
Estudio de desnudo
Museum of Fine Arts, Boston
 

Géricault
Estudio de desnudo
Museo Nacional de Varsovia

En la primera biografía de Géricault, publicada en 1868 por Charles Clément, el cual estaba en posesión de toda la correspondencia del pintor, éste confiesa: "Je n’ai pas voulu conserver à la postérité ce qui m’a paru choquant, ni évoquer ces affections particulières qui le troublaient sans cesse, où il apportait toute la violence de son caractère et de son tempérament, et sur lesquelles il ne m’est pas permis d’insister davantage. Il souffrait d’un amour dévoyé." Donde muestra un gran afecto por su amigo Dedreux-Dorcy, el modelo de muchas de sus obres, lo mismo hace en esta carta de 1816 : "Que vous dire après le rêve déraisonnable de cette nuit qui vient de s’écouler ? Il me manque un bon ami comme vous avec lequel je pourrais vivre et travailler. Mon coeur n’est jamais content, il aurait besoin de votre amitié…"


Géricault
Torso (1812)
Colección Privada

Géricault
Oficial de cazadores a la carga (1812) 
Musée du Louvre

También podemos encontrarnos con afirmaciones suficientemente perturbadoras para la época, como esta en torno a su predilección por el desnudo masculino: "Oui, j’aime les hommes aux grosses fesses. Je commence une femme, je finis par un lion ou un cheval."

Pero si aún hay dudas, en el año 1817 Géricault escribirá: "Mon cher Dorcy, une lettre convient si peu pour l’ouverture de mon pauvre coeur rempli de vous. Rien n’est si doux que de se savoir aimé ! J’ai si peu d’amis qui se plaisent à recevoir et faciliter un complet épanchement. Pourquoi m’avez-vous quitté mon ami ? Je m’entendais bien avec vous et je vous aimais. C’était pour moi une source de véritable bonheur."

Géricault
Coracero herido (1814)
Musée du Louvre

Géricault
Desnudo (1816)
Musée des Beaux-Arts, Rouen

Géricault
Guerrero desnudo con lanza (1816) 
National Gallery, Washington

Géricault
Estudio(1810-11)
Pushkin Museum, Moscú

Géricault
Desnudo masculino (1816)
Musée des Beaux-Arts, Rouen 

Géricault
Desnudo (1816)
Musée Bonnat

Géricault
Desnudo
Musée Magnin, Dijon

Géricault
Estudio de desnudo (1816-18)

Géricault
Caballo retenido por cuatro jóvenes (1817)
Musée des Beaux-Arts de Rouen

Géricault
Carrera de caballos (1817) 
Getty Museum, L.A.

Para terminar, es muy interesante la anécdota que nos explica Clément en su biografía: "Le "rapin" [l’élève] de Géricault, un adolescent nommé Jamar dormait le plus souvent dans l’atelier. Un jour, il se formalisa d’une remontrance que son maître lui avait faite, il fila chez lui et ne revint pas pendant deux jours. Le troisième jour, Géricault vint à cinq heures du matin le rechercher. Cela montre à quel point le peintre était attaché à son apprenti."

Géricault
Carrera de caballos en Roma (1817)
Musée du Louvre

Géricault
Un Naufragio (1817-18)
National Gallery, London

1 comentario:

anonymous dijo...

One of the most dynamic style painters of the Romantic era.
Gericault created great portraits, dynamic scenes and male nudes.
An artist of the French firmament. -Rj